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Phytothérapie façon Mansart

Publication : (actualisé le ) par Jocelyne SOURIN

A bas le bitume noir !
Il donne des idées sombres et contribue au réchauffement climatique.
Nous regardons moins le ciel, même bleu azur, que le sol, notre cinquième façade. Or, ce qui est sombre influe sur l’humeur, l’obscurité peut même anéantir le moral, alors que la luminosité éclaire la pensée. Pourquoi pas un bitume rose, bleu, vert... ?
Se résigner et rester passif n’étant pas une solution, l’alternative consiste à planter des fleurs et des arbustes pour accueillir le printemps. C’est pourquoi la terre de la plate-bande du lycée a été retournée. D’une manière ou d’une autre tout le monde y a participé : le personnel d’entretien, le surveillant, des professeurs, les élèves...

On a opté pour des plantes vivaces, locales et annuelles :
 la sauge avec ses fleurs rouge velouté (les insectes butineurs sont très friands de son nectar) ;
 les genêts, robustes et peu sensibles aux maladies et parasites, avec des fleurs pourpres qui ressemblent à des papillons ;
 pour la touche de légèreté, des cosmos roses qui se ressèment naturellement d’une année sur l’autre et attirent de nombreux insectes pollinisateurs ;
 enfin, un plant de romarin et de thym, pour leurs senteurs.
Le « jardin » a été planté avec patience et beaucoup de soin.
Aussi resterait-il à semer d’autres fleurs des champs, coté cours, pour le printemps prochain. Un « charme pyramidal » pourrait devenir également un refuge pour les oiseaux, la terre enrichie par le compost fabriqué au lycée (projet du professeur SVT).